MUSE PARADOX
> BRETT FUKUDA
1
ACTE
MUSE PARADOX
> BRETT FUKUDA
1
ACTE
Chorégraphie et scénographie :
Angelin Preljocaj
Musique :
Stéphane Roy, Antonio Vivaldi
Costumes :
Nathalie Sanson
Lumières :
Jacques Chatelet
Mise en répétition :
Claudia De Smet
Duo > 20 minutes
Avec cette Annonciation, Angelin Preljocaj exploite un autre pan de ce thème du « spectre », l’archange Gabriel faisant irruption dans la vie de Marie pour lui annoncer des transformations majeures – pour elle, pour son corps, et pour la société à venir.
« Quelle clé détient le concept de l’Annonciation ? Qu’est censé ouvrir en nous cet événement fondateur d’une religion ? Alors que de nombreux peintres depuis deux millénaires ne cessent d’interroger ce catapultage de symboles antinomiques qu’est l’Annonciation, il est étonnant de constater que ce thème à la problématique si proche du corps soit quasi-évacué de l’art chorégraphique (…). Cette genèse par glissements successifs nous ramène évidemment au mécanisme même de la création artistique, le message passant du virtuel au réel. Ce que l’on appelle aujourd’hui l’art conceptuel ne serait-il pas, plutôt qu’un art abouti, l’annonce d’un art nouveau, l’Annonciation d’un art à naître ? » Angelin Preljocaj
Créée en 2010 au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv
pour Incidence Chorégraphique
direction
artistique :
BRUNO
BOUCHÉ
FRANCE
BLESS - AINSI SOIT-IL> BRUNO BOUCHÉ
BLESS - AINSI SOIT-IL> BRUNO BOUCHÉ
.
Création le 21 octobre 2020 par
le Ballet de l’Opéra national du Rhin
Chorégraphie :
Bruno Bouché
Musique :
Jean-Sébastien Bach
(Transcription pour piano par Ferrucio Busoni)
Pianiste :
Maxime Georges
Costumes :
Thibaut Welchlin
Lumières :
Tom Klefstad
Duo. >15 minutes.
Alternant austérité et douceur, La Chaconne de la Partita n° 2 de Jean Sébastien Bach accompagne deux danseurs qui s’affrontent ou s’enlacent. Incarnation des forces charnelle et spirituelle, ce duo inspiré de la Lutte de Jacob avec l'Ange, oscille entre des mouvements bruts arrachés à la terre et la pureté de lignes d'une possible sublimation.
« C’est l’oeuvre de Delacroix peinte sur les murailles de l’église Saint-Sulpice qui me regarde plus que je ne la regarde ; ça me regarde au creux même de ma nuit. Faut-il voir dans cette lutte
une allégorie du combat de l’homme face aux forces qui le dépassent ? »
- Bruno Bouché à propos de l’oeuvre d’Eugène Delacroix
Créée en 2010 au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv
pour Incidence Chorégraphique
Un écran ondulé traverse en diagonale la scène où attend un projecteur roulant. De la pénombre surgissent les silhouettes fantomatiques de onze danseurs dont les convulsions géométriques jouent avec la lumière au rythme lancinant de la musique de Thom Willems.
Chorégraphie : William Forsythe
Musique : Thom Willems
Scénographie, lumières et costumes : William Forsy
Pièce pour 11 danseurs > 28 minutes
soirée
A
SONGS FROM BEFORE > LUCINDA CHILD
BLESS-AINSI SOIT-IL> BRUNO BOUCHE
ENEMYIN THE FIGURE> WILLIAM FORSYTHE
B
soirée
POUSSIÈRE DE TERRE > ALBA CASTILLO
BLESS-AINSI SOIT-IL> BRUNO BOUCHE
ANNONCIATION > ANGELIN PRELJOCAJ
Création le 21 octobre 2020 par le Ballet de l’Opéra national du Rhin
Chorégraphie :
Bruno Bouché
Musique :
Jean-Sébastien Bach
(Transcription pour piano par Ferrucio Busoni)
Pianiste :
Maxime Georges
Costumes :
Thibaut Welchlin
Lumières :
Tom Klefstad
Duo. >15 minutes.
Alternant austérité et douceur, La Chaconne de la Partita n° 2 de Jean Sébastien Bach accompagne deux danseurs qui s’affrontent ou s’enlacent. Incarnation des forces charnelle et spirituelle, ce duo inspiré de la Lutte de Jacob avec l'Ange, oscille entre des mouvements bruts arrachés à la terre et la pureté de lignes d'une possible sublimation.
« C’est l’oeuvre de Delacroix peinte sur les murailles de l’église Saint-Sulpice qui me regarde plus que je ne la regarde ; ça me regarde au creux même de ma nuit. Faut-il voir dans cette lutte
une allégorie du combat de l’homme face aux forces qui le dépassent ? »
- Bruno Bouché à propos de l’oeuvre d’Eugène Delacroix
Trente-deux danseurs permanents de formation académique, venus du monde entier, sélectionnés pour leur polyvalence et leur goût pour la création. Dirigé par Bruno Bouché depuis 2017, le Ballet s’appuie sur un rayonnement international unique, construit par cinquante ans de collaboration et de proximité avec les grandes figures de la chorégraphie classique et contemporaine ainsi qu’un engagement profond auprès des publics sur l’ensemble du territoire régional.
Chorégraphie :
Bruno Bouché
Musique :
Jean-Sébastien Bach
(Transcription pour piano par Ferrucio Busoni)
Pianiste :
Maxime Georges
Costumes :
Thibaut Welchlin
Lumières :
Tom Klefstad
Duo. >15 minutes.
Alternant austérité et douceur, La Chaconne de la Partita n° 2 de Jean Sébastien Bach accompagne deux danseurs qui s’affrontent ou s’enlacent. Incarnation des forces charnelle et spirituelle, ce duo inspiré de la Lutte de Jacob avec l'Ange, oscille entre des mouvements bruts arrachés à la terre et la pureté de lignes d'une possible sublimation.
Créée en 2010 au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv
pour Incidence Chorégraphique
« C’est l’oeuvre de Delacroix peinte sur les murailles
de l’église Saint Sulpice qui me regarde plus que je ne la regarde ; ça me regarde au creux même de ma nuit. Faut-il voir dans cette lutte une allégorie du combat
de l’homme face aux forces qui le dépassent ? »
- Bruno Bouché à propos de l’oeuvre d’Eugène Delacroix
Créée en 2010
au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv
pour Incidence Chorégraphique
Créée en 2010
au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv
pour Incidence Chorégraphique
Créée en 2010
au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv
pour Incidence Chorégraphique
Chorégraphie :
Bruno Bouché
Musique :
Jean-Sébastien Bach
(Transcription pour piano par Ferrucio Busoni)
Pianiste :
Maxime Georges
Costumes :
Thibaut Welchlin
Lumières :
Tom Klefs
Duo. >15 minutes.
Alternant austérité et douceur,
La Chaconne de la Partita n° 2 de Jean Sébastien Bach accompagne
deux danseurs qui s’affrontent ou s’enlacent. Incarnation des forces charnelle et spirituelle, ce duo inspiré de la Lutte de Jacob avec l'Ange, oscille entre des mouvements bruts arrachés à la terre et la pureté de lignes d'une possible sublimation.
« C’est l’oeuvre de Delacroix peinte sur les murailles de l’église Saint-Sulpice qui me regarde plus que je ne la regarde ; ça me regarde au creux même de ma nuit. Faut-il voir dans cette lutte une allégorie du combat de l’homme face aux forces qui le dépassent ? »
- Bruno Bouché à propos de l’oeuvre d’Eugène Delacroix
Chorégraphie :
Lucinda Childs
Musique :
Max Richter
Textes :
Haruki Murakami
Scénographie
et costumes :
Bruno de Lavenère
Lumières :
Christophe Forey
Pièce pour12 danseurs >
durée29 minutes
Quelque part dans le monde, un homme commente les détails merveilleusement insignifiants de son environnement : l’aube qui blanchit l’horizon, des flaques d’eau sur le sol, le bruit de la pluie sur l’océan. Sa rêverie solitaire fait rejaillir des limbes du passé des microcosmes de souvenirs dansés par six couples sur la prose poétique de Haruki Murakami et la musique de Max Richter.
« Songs from Before est composé par Max Richter sur un texte fascinant d’Haruki Murakami, dit par le musicien Robert Wyatt (parfois presque inaudible). Ce personnage solitaire commente les détails de son environnement dans une sorte de discours halluciné,s’expliquant à lui-même ce qu’il voit avec ce qu’il entend et avec des observations qui sont parfois quelque peu détachées de la réalité du moment présent, en l’occurrence la pluie qui tombe sur une ville indéterminée au crépuscule. Ce qui fait qu’on se demande si ce qui se passe n’est pas le résultat d’une relation qui s’est terminée pour des raisons qu’il n’arrive pas à accepter. Chaque chant dans la musique de Max Richter reflète un microcosme imaginaire de la vie de ce personnage dans sa solitude, que j’ai essayé de rendre dans la chorégraphie par six couples qui traversent en permanence les panneaux réfléchissant de
Bruno de Lavenère. »
Lucinda Childs, extraits de la note d’intention, 2009.
Créée en 2009 par
le Ballet de l'Opéra nationaldu Rhin
Bruno Bouché
Bruno Bouché est directeur artistique du CCN-Ballet de l'Opéra national du Rhin depuis 2017. Engagé dans le Corps de Ballet de l'Opéra national de Paris en 1996, il est nommé Sujet en 2002. Il danse sous la direction de Brigitte Lefèvre jusqu'en 2014 et interprète des pièces de George Balanchine, Pina Bausch, Maurice Béjart, William Forsythe, Jiří Kylián, José Martinez, Rudolf Noureev, Roland Petit, Angelin Preljocaj, Laura Scozzi, Tino Sehgal, Saburo Teschigawra. De 1999 à 2017, il dirige la compagnie Incidence Chorégraphique, qui produit les créations de danseurs de l'Opéra de Paris et d'artistes indépendants. Il y signe des chorégraphies depuis 2003, dont Bless-ainsi soit-Il, Nous ne cesserons pas, From the Human Body. Il collabore avec JR pour son film Les Bosquets. Il crée Between light and nowhere (2016) au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv. En 2013, il prend la direction du festival Les Synodales à Sens et du concours chorégraphique contemporain jeunes compagnies. Pour l'Opéra national de Paris il crée SOI-Ătman et Music for Pieces of Wood (2013), Yourodivy (2014), Amores 4 et Dance Musique 3-2-1(2015), Undoing World (2017). En 2014-2015, il mène le projet Dix mois d'école et d'Opéra et crée Ça manque d'amour. Pendant la saison 2015/2016, il prend part à l'Académie de Chorégraphie au sein de l'Opéra national de Paris (direction Benjamin Millepied). Il signe la chorégraphie des mises en scène de Clément Hervieu Léger : Monsieur de Pourceaugnac avec William Christie et les Arts Florissant, Une dernière soirée de Carnaval (Théâtre les Bouffes du Nord) et La Cerisaie (Comédie Française). Il reçoit le Grand Prix de la critique de la personnalité chorégraphique de l'année 2018. Pour sa dernière création Offrande (2021), Mié Coquempot l'invite à ses côtés ainsi que Béatrice Massin à chorégraphier l'Offrande musicale de J-S Bach. Avec le Ballet de l'Opéra national du Rhin il créé Fireflies (2018), 40D en hommage à Eva Kleinitz (2019), Les Ailes de désir (2021) ainsi que L'Œuvre qui va suivre avec le peintre Silvère Jarrosson en mars 2023 pour le Musée Unterlinden de Colmar. Il est Officier des Arts et des Lettres.
«De l’éternité à l’incarnation humaine, le spectacle est une invitation à l’émerveillement face au vivant et une célébration du dessin tragique mais sublime de l’humanité » - Veneranda Paladino,
DNA Bruno Bouché
Chorégraphie : Bruno Bouché
Dramaturgie musicale : Bruno Bouché, Jamie Man
Musique : Antony and the Johnsons, John Adams, Jean-Sébastien Bach, Jamie Man,Olivier Messiaen,
Einstürzende Neubauten, Steve Reich, Jean Sibelius
Dramaturgie :Christian Longchamp
Scénographie : Aurélie Maestre
Costumes : Thibaut Welchlin
Lumières :David Debrinay
Vidéo :Etienne Guiol
Accompagnement artistique suspensions:
Fabrice Guillot
Dans Les Ailes du désir, le réalisateur allemand Wim Wenders imaginait qu’un ange quitte sa condition, la pure et immatérielle éternité, et décide de s’incarner pour l’amour d’une femme...
S’inspirant de cet immense chef-d’œuvre du septième art, Les Ailes du désir de Bruno Bouché sont une invitation à explorer par la musique et le geste dansé ce mystère absolu de l’incarnation. Chaque frisson de la chair, chaque émoi des sens, est une expérience ineffable qui, instantanément, crée en nous un fulgurant sentiment de synesthésie et d’union entre le corps et l’âme... Mieux que des mots, la danse et la musique sont assurément les meilleurs catalyseurs de ce frémissement de la vie en nous, de cette inépuisable effervescence des sens, l’odorat, le goût, le plaisir du toucher... tout ce qui fait la joie de l’existence, et que nous prenons trop souvent comme allant de soi !
Ballet en deux actes
d'après les ailes du désir
Création mondiale
le 30 octobre 2021
à l’Opéra de Strasbourg
SONGS FROM BEFORE > LUCINDA CHILD
SONGS FROM BEFORE > LUCINDA CHILD
soirée
A
SONGS FROM BEFORE > LUCINDA CHILD
soirée
A
Chorégraphie, costumes et scénographie :
Alba Castillo
Musique :
Goldmund, Karin Borg, Bryce Dessner, Lawrence English, Brian Eno, Nils Frahm, Jóhann Jóhannsson, Bruno Sanfilippo
Lumières, scénographie :
Lukas Wiedmer
Pièce pour 15 danseurs.> 45 minutes
Le temps file, inexorable, vers un futur hypothétique, sans que l’on ne puisse jamais suspendre sa course. Les Anciens le mesuraient grâce à l’écoulement d’un sablier. Sans doute avaient-ils remarqué que le temps s’apparente au sable : plus on essaie d’en retenir dans sa main, plus il s’écoule rapidement.
« Poussière de Terre explore la valeur du temps et de la force du groupe. Ces deux éléments sont ici représentés par le sable. L’utilisation de ce matériau offre un parallèle avec notre société, où chaque grain de sable représente un individu. Un grain de sable seul est insignifiant… mais uni à d’autres millions il peut alors devenir montagne, plage ou encore désert. (…) J’espère qu’à travers ces quelques pas de danse, les spectateurs pourront se souvenir que nous sommes vulnérables et impuissants face au temps, mais qu’en prenant conscience de cette fatalité, et de la force de notre union, nous pouvons sans doute tirer le meilleur de tous les précieux moments que la vie nous offre. »
Alba castillo
Création le 21 octobre 2020 par le Ballet de l’Opéra national du Rhin
LES AILES DU DESIR
programme 1
deux SOIRÉEs
A&B
Crédit photos :BOnR © Agathe Poupeney
Créée en 1989 par le Ballet de Francfort
Un écran ondulé traverse en diagonale la scène où attend un projecteur roulant. De la pénombre surgissent les silhouettes fantomatiques de onze danseurs dont les convulsions géométriques jouent avec la lumière au rythme lancinant de la musique de Thom Willems.
Chorégraphie :
William Forsythe
Musique :
Thom Willems
Scénographie, lumières et costumes : William Forsythe
Pièce pour 11 danseurs.
28 minutes.
« Enemy in the Figure est un sombre poème envoûtant sur la vision, la perception, la forme et le chaos. Dans un univers à la fois frénétique et calme, Enemy in the Figure, une pièce non-narrative de mystère et d’urgence, d’isolement et de rapport, confronte l’automatisme et l’humain : la danse agissant comme intermédiaire à d’infinies possibilités. » Roslyn Sulcas, New York Times pour la Première par le Ballet de Francfort, le 13 Mai 19
Avec cette Annonciation, Angelin Preljocaj exploite un autre pan de ce thème du « spectre », l’archange Gabriel faisant irruption dans la vie de Marie pour lui annoncer des transformations majeures – pour elle, pour son corps, et pour la société à venir.
« Quelle clé détient le concept de l’Annonciation ? Qu’est censé ouvrir en nous cet événement fondateur d’une religion ? Alors que de nombreux peintres depuis deux millénaires ne cessent d’interroger ce catapultage de symboles antinomiques qu’est l’Annonciation, il est étonnant de constater que ce thème à la problématique si proche du corps soit quasi-évacué de l’art chorégraphique (…). Cette genèse par glissements successifs nous ramène évidemment au mécanisme même de la création artistique, le message passant du virtuel au réel. Ce que l’on appelle aujourd’hui l’art conceptuel ne serait-il pas, plutôt qu’un art abouti, l’annonce d’un art nouveau, l’Annonciation d’un art à naître ? » Angelin Preljocaj
Chorégraphie et scénographie :
Angelin Preljocaj
Musique :
Stéphane Roy, Antonio Vivaldi
Costumes :
Nathalie Sanson
Lumières :
Jacques Chatelet
Mise en répétition :
Claudia De Smet
Duo > 20 minutes
Création en 1995 au TNDI de Châteauvallon
pour le Ballet Preljocaj
SONGS FROM BEFORE > LUCINDA CHILD
A
soirée
soirée
A
BLESS-AINSI SOIT-IL > BRUNO BOUCHÉ
ENEMY IN THE FIGURE> WILLIAM FORSYTHE
soirée
A
BLESS - AINSI SOIT-IL > BRUNO BOUCHÉ
soirée
B
Chorégraphie costumes et scénographie :
Alba Castillo
Musique :
Goldmund, Karin Borg, Bryce Dessner, Lawrence English, Brian Eno, Nils Frahm,
Jóhann Jóhannsson, Bruno Sanfilippo
Lumières , scénographie :
Lukas Wiedmer
Pièce pour 15 danseurs> 45 minutes
Le temps file, inexorable, vers un futur hypothétique, sans que l’on ne puisse jamais suspendre sa course. Les Anciens le mesuraient grâce à l’écoulement d’un sablier. Sans doute avaient-ils remarqué que le temps s’apparente au sable : plus on essaie d’en retenir dans sa main, plus il s’écoule rapidement.
Création le 21 octobre 2020 par le Ballet de l’Opéra national du Rhin
« Poussière de Terre explore la valeur du temps et de la force du groupe. Ces deux éléments sont ici représentés par le sable. L’utilisation de ce matériau offre un parallèle avec notre société, où chaque grain de sable représente un individu. Un grain de sable seul est insignifiant… mais uni à d’autres millions il peut alors devenir montagne, plage ou encore désert. (…) J’espère qu’à travers ces quelques pas de danse, les spectateurs pourront se souvenir que nous sommes vulnérables et impuissants face au temps, mais qu’en prenant conscience de cette fatalité, et de la force de notre union, nous pouvons sans doute tirer le meilleur de tous les précieux moments que la vie nous offre. »
Alba castillo
BRUNO BOUCHÉ / ANGELIN PRELJOCAJ / ALBA CASTILLO
LUCINDA CHILDS / BRUNO BOUCHÉ / WILLIAM FORSYTHE.
programme 2
SONGS FROM BEFORE > LUCINDA CHILD
soirée
A
Adaptation, mise en scène echorégraphie :
Bruno Bouché, Clément Hervieu-Léger, Daniel San Pedro
Assistant mise en scène et dramaturgie :
Aurélien Hamard-Padis
Costumes :
Caroline de Vivaise
Scénographie :
Aurélie Maestre, Bogna Grasyna Jaroslawski
Lumières :
David Debrinay
Son :
Nicolas Lespagnol
Avec les comédiens :
Louis Berthélémy,Luca Besse, Clémence Boué,
Stéphane Facco, Joshua Hoffalt, Juliette Léger,
Muriel Zusperreguy Daniel San Pedro.
Musiciens :
Mhamed El Menjra,David Paycha,
Noé Codjia, Maxime Georges
Ballet de l’Opéra national du Rhin
Durée > 1h25 sans entracte
En 1935, l’écrivain américain Horace McCoy décrivait dans On achève bien les chevaux le spectacle mortifère d’individus tombés dans la misère, réduits pour quelques dollars à danser jusqu’à l’épuisement pour divertir un public en mal de sensations fortes. Après une première adaptation au cinéma par Sydney Pollack en 1969, Bruno Bouché, Clément Hervieu-Léger et Daniel San Pedro s’emparent à leur tour de ce roman noir pour créer ensemble une nouvelle forme de danse-théâtre, réunissant sur scène, quarante-quatre danseurs, comédiens et musiciens.
MUSE PARADOX
> BRETT FUKUDA
1
ACTE
MAI
SPECTRES
Lucinda Child/
BrunoBouché/
William Forsythe
-
22>25
Théâtre de LaVille, Paris, France
KAMUYOT
-
07> 09
Gymnase, Léon Grimaud, Rennes, France
-
10 >12
Gymnase,Guyenne,
Renne, France
FÉVRIER
VOIR LES DATES
B
BLESS - AINSI SOIT-IL
> BRUNO BOUCHÉ
soirée
B
ANNONCIATION (Annunciation)> ANGELIN PRELJOCAJ
SOIRéé
POUSSIÈRE DE TERRE,(Dust of Earth)>
ALBA CASTILLO
B
soirée
MARTIN CHAIX
Martin Chaix naît à Albi, il étudie à l’École de danse de l’Opéra national de Paris de 1993 à 1999 avant de rejoindre le Ballet de l’Opéra de Paris sous la direction de Brigitte Lefèvre. En 2006, il est nommé soliste au Ballet de Leipzig. En 2009, il devient soliste du Ballett am Rhein Düsseldorf Duisburg sous la direction de Martin Schläpfer, où il danse jusqu’en 2015. Il interprète des pièces de nombreux chorégraphes tels que Roland Petit, Carolyn Carlson, Rudolf Noureev, John Neumeier, George Balanchine, Pina Bausch, Edouard Lock, Uwe Scholz, John Cranko, Marco Goecke, Mats Ek, Jiří Kylián, Hans van Manen et Martin Schläpfer. Depuis 2015, il travaille en tant que chorégraphe indépendant. Il fait ses débuts chorégraphiques en 2006 au sein du Ballet de l’Opéra national de Paris et plus tard avec les compagnies de ballet pour lesquelles il travaillait lors des soirées Jeunes Chorégraphes, notamment la célèbre Noverre Young Choreographers Evening, organisée par la Noverre Society avec le Ballet de Stuttgart, et lors de projets indépendants, tels que Eine Winterreise pour le Brotfabrik Bühne à Bonn. En tant que chorégraphe, il reçoit des commandes de compagnies telles que le Ballet de Leipzig (2007 et 2015), le Ballett am Rhein Düsseldorf Duisburg (2013 et 2019), le Ballet national du Théâtre de la Sarre (2015), le Ballet national Croate de Split (2017) et de Rijeka (2019) et le Ballet du Théâtre Bolshoi (2020), entre autres. Il collabore en 2018 avec le Ballet de l’Opéra national du Rhin et crée Tribulations pour la soirée Danser Bach au XXIe siècle.
« La diversité de corps que recèle le Ballet de l’Opéra national du Rhin
permet une richesse d’écriture et de qualités de danse, dont le chorégraphe Martin Chaix use à bon escient. » ResMusica
Peut-on danser à en mourir ? Giselle, elle, ne le croit pas et passe ses journées à danser. Elle danse quand elle est heureuse. Elle danse quand elle est triste. Elle danse pour célébrer l'amour qu'elle porte au jeune et beau Loys. Mais lorsqu'elle découvre que celui-ci s'appelle en réalité Albrecht et qu'il est déjà lié à une autre femme, elle sombre dans la folie avant de rendre son dernier souffle. La nuit suivante, son esprit est rappelé d'entre les morts par Myrtha, à la tête de la bande des Wilis. Trahies par leurs amants et décédées avant d'avoir vécu leur vie de femme, ces ombres inquiétantes se vengent en entraînant les hommes qu'elles rencontrent dans une danse mortelle...
Créée à Paris en 1841 d'après un livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Théophile Gautier, Giselle est devenue au fil des décennies un classique incontournable du répertoire romantique chorégraphié par des maîtres de légende. Martin Chaix en propose pour le Ballet de l'Opéra national du Rhin une relecture résolument contemporaine, en prise avec des problématiques actuelles. Exit tutus, robes de mariée et chaumières en carton-pâte : les personnages de cette Giselle féministe dansent en perfecto et smoking dans un univers urbain, mais toujours avec la même passion sur des musiques d'Adolphe Adam et de sa contemporaine Louise Farrenc.
Chorégraphie :
Martin Chaix
Musique :
Adolphe Adam,
Louise Farrenc
Dramaturgie :
Martin Chaix,
Ulrike Wörner
von Faßmann
Dramaturgie musicale:
Martin Chaix
Décors :
Thomas Mika
Costumes :
Catherine Voeffray
Lumières :
Tom Klefstad
Durée >
2h entracte compris.
Pièce pour l’ensemble de la compagnie.
Créée le 14 janvier 2023
par le Ballet de l'Opéra national du Rhin
Peut-on danser à en mourir ? Giselle, elle, ne le croit pas et passe ses journées à danser. Elle danse quand elle est heureuse. Elle danse quand elle est triste. Elle danse pour célébrer l'amour qu'elle porte au jeune et beau Loys. Mais lorsqu'elle découvre que celui-ci s'appelle en réalité Albrecht et qu'il est déjà lié à une autre femme, elle sombre dans la folie avant de rendre son dernier souffle. La nuit suivante, son esprit est rappelé d'entre les morts par Myrtha, à la tête de la bande des Wilis. Trahies par leurs amants et décédées avant d'avoir vécu leur vie de femme, ces ombres inquiétantes se vengent en entraînant les hommes qu'elles rencontrent dans une danse mortelle...
Créée à Paris en 1841 d'après un livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Théophile Gautier, Giselle est devenue au fil des décennies un classique incontournable du répertoire romantique chorégraphié par des maîtres de légende. Martin Chaix en propose pour le Ballet de l'Opéra national du Rhin une relecture résolument contemporaine, en prise avec des problématiques actuelles. Exit tutus, robes de mariée et chaumières en carton-pâte : les personnages de cette Giselle féministe dansent en perfecto et smoking dans un univers urbain, mais toujours avec la même passion sur des musiques d'Adolphe Adam et de sa contemporaine Louise Farrenc.
GISELLE
Peut-on danser à en mourir ? Giselle, elle, ne le croit pas et passe ses journées à danser. Elle danse quand elle est heureuse. Elle danse quand elle est triste. Elle danse pour célébrer l'amour qu'elle porte au jeune et beau Loys. Mais lorsqu'elle découvre que celui-ci s'appelle en réalité Albrecht et qu'il est déjà lié à une autre femme, elle sombre dans la folie avant de rendre son dernier souffle. La nuit suivante, son esprit est rappelé d'entre les morts par Myrtha, à la tête de la bande des Wilis. Trahies par leurs amants et décédées avant d'avoir vécu leur vie de femme, ces ombres inquiétantes se vengent en entraînant les hommes qu'elles rencontrent dans une danse mortelle...
Créée à Paris en 1841 d'après un livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Théophile Gautier, Giselle est devenue au fil des décennies un classique incontournable du répertoire romantique chorégraphié par des maîtres de légende. Martin Chaix en propose pour le Ballet de l'Opéra national du Rhin une relecture résolument contemporaine, en prise avec des problématiques actuelles. Exit tutus, robes de mariée et chaumières en carton-pâte : les personnages de cette Giselle féministe dansent en perfecto et smoking dans un univers urbain, mais toujours avec la même passion sur des musiques d'Adolphe Adam et de sa contemporaine Louise Farrenc.
programme 3
En 1935, l’écrivain américain Horace McCoy décrivait dans On achève bien les chevaux le spectacle mortifère d’individus tombés dans la misère, réduits pour quelques dollars à danser jusqu’à l’épuisement pour divertir un public en mal de sensations fortes. Après une première adaptation au cinéma par Sydney Pollack en 1969, Bruno Bouché, Clément Hervieu-Léger et Daniel San Pedro s’emparent à leur tour de ce roman noir pour créer ensemble une nouvelle forme de danse-théâtre, réunissant sur scène, quarante-quatre danseurs, comédiens et musiciens.
Création juillet 2023
D’après Horace McCoy
BRUNO BOUCHE, CLEMENT HERVIEU-LEGER, DANIEL SAN PEDRO
En 1935, l’écrivain américain Horace McCoy décrivait dans On achève bien les chevaux le spectacle mortifère d’individus tombés dans la misère, réduits pour quelques dollars à danser jusqu’à l’épuisement pour divertir un public en mal de sensations fortes. Après une première adaptation au cinéma par Sydney Pollack en 1969, Bruno Bouché, Clément Hervieu-Léger et Daniel San Pedro s’emparent à leur tour de ce roman noir pour créer ensemble une nouvelle forme de danse-théâtre, réunissant sur scène, quarante-quatre danseurs, comédiens et musiciens.
Créée en 2010
au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv
pour Incidence Chorégraphique
Créée en 2010
au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv
pour Incidence Chorégraphique
Assistant mise en scène et dramaturgie :
Aurélien Hamard-Padis
Costumes :
Caroline de Vivaise
Scénographie :
Aurélie Maestre,
Bogna Grasyna Jaroslawski
Lumières :
David Debrinay
Son :
Nicolas Lespagnol
Avec les comédiens :
Louis Berthélémy,
Luca Besse,
Clémence Boué,
Stéphane Facco,
Joshua Hoffalt,
Juliette Léger,
Muriel Zusperreguy,
Daniel San Pedro.
Musiciens :
Mhamed El Menjra,
David Paycha,
Noé Codjia,
Maxime Georges
Ballet de l’Opéra national du Rhin
Pièce pour 32 danseurs, 4 musiciens, 8 comédiens
> Durée : 1h25 sans entracte
" Molière rêvait d'un spectacle total où le théâtre prime.
On rêve d'un spectacle total où aucun des arts ne prime."
ON ACHÈVE BIEN LES CHEVAUX
programme 4
Bruno Bouché convoque les voix de Connie Converse et Nina Simone.
« Enfin, ce qui frappe dans Pour le reste de Bruno Bouché chorégraphié sur At Bedtime et Souvenirs de Florence de Tchaïkovski, mais aussi One by One de Connie Converse et un final à couper le souffle sur Wild is the Wind de Nina Simone, c’est la très belle occupation de l’espace, très fractale, et surtout la richesse du vocabulaire chorégraphique – chacun des sept danseuses et danseurs déploie un vocabulaire singulier – dessinant des sortes de dentelles qui s’entrelacent quand les interprètes se regroupent. Bruno Bouché a réussi à créer un nouveau concept que l’on pourrait nommer « ’ensemble isolé » tant la solitude s’insinue dans chacun de ses membres. »
Danser Canal Historique
« Dans un langage mêlant la pointe et une technique plus contemporaine, il met en scène la profonde humanité des artistes qu’il a en face de lui. Le tout se termine par un magnifique duo masculin sur Wild Is the Wind de Nina Simone. (...) Il peut s’agir d’une rencontre, d’une séparation, de deux solitudes qui se croisent. Il s’agit surtout d’un moment d’une profonde intimité, d’une mise à nu sans charme ni jeu. Et c’est d’une fulgurante beauté.»
Danses avec la plume
Chorégraphie :
Bruno Bouché
Musiques :
Piotr Ilitch Tchaïkovski, Nina Simone,
Connie Converse
Costumes :
Thibaut Welchlin
Assistant à la chorégraphie : Alain Trividic
Pièce pour 7 danseurs.
Durée : 30 minutes.
Brett Fukuda, danseuse de la compagnie du Ballet de l’OnR depuis 2018, propose sa vision du presque centenaire Apollon musagète (1928) de Stravinski.
« Le renversement de perspective permet aux danseuses d’entreprendre d’ingénieux portés de leurs partenaires danseurs et les guider dans des pas de deux qui laissent affleurer leurs tourments intérieurs. Muses paradoxales, les solistes s’épanouissent dans les contradictions limpides qu’esquisse Brett Fukuda. »
Mouvement
« Le plus remarquable est certainement la subtilité avec laquelle Brett Fukuda réutilise le vocabulaire balanchinien pour développer une signature personnelle. (...) elle sait distiller la juste dose d’humour et d’ironie qui suffit à bouleverser le bel ordonnancement apparent. Cambrés, étirés, décalés, tressent ces pas de trois, quatre ou cinq enchevêtrés. Des portés audacieux, en « poissons » retournés, construits à plusieurs, des séquences de petite batterie et une sorte de course à la virtuosité émaillent cette chorégraphie qui sait articuler une véritable écriture contemporaine à partir d’un vocabulaire classique. »
Danser Canal Historique
Chorégraphie :
Brett Fukuda
Musique :
Igor Stravinski
Costumes :
Brett Fukuda,
Thibaut Welchlin
Mise en répétition :
Adrien Boissonnet,
Cauê Frias
Pièce pour 5 danseurs.
Durée : 25 minutes.
soirée en 3 ACTES
En deux mots
La sérénade est, dans son sens le plus commun, une pièce musicale composée en l’honneur d’une personne et jouée, comme son nom le suggère, en soirée, le plus souvent en extérieur – elle prend le nom d’aubade lorsqu’elle est donnée au lever du jour. Dès le Moyen Âge, les amants passionnés et les séducteurs invétérés chantent leurs troubles amoureux sous les fenêtres de leur dulcinée, accompagnés d’un instrument, de préférence à cordes comme la mandoline, ou d’un ensemble lorsqu’ils disposent de complices. Elle devient un genre musical à part entière dont s’empare Tchaïkovski en 1880 avec sa Sérénade pour cordes en ut majeur sur laquelle Balanchine chorégraphie en 1934 son premier ballet américain, Sérénade, combinant tous les éléments phares du néoclassicisme : sobriété des lignes, netteté du geste et vélocité de la danse.
Au fil d’un continuum de trois créations chorégraphiques, Bruno Bouché (directeur artistique du CCN•Ballet de l’OnR), Gil Harush et Brett Fukuda (danseuse-chorégraphe du CCN•Ballet de l’OnR) explorent de multiples champs artistiques dont certains abordés par l’oeuvre iconique de Balanchine : les ensembles d’instruments à cordes, la simplicité d’un espace scénique ouvert, la verticalité ou encore l’éventail des relations humaines.
Dramaturgie : Frédérique Lombart
Lumières : Romain de Lagarde
Ballet de l’Opéra national du Rhin /
Programme pour l’ensemble de la compagnie.
Durée tout public :
1h55 entracte compris
MUSE PARADOX
> BRETT FUKUDA
1
ACTE
Chorégraphie :
Gil Harush
Musique :
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Costumes :
Gil Harush,
Thibaut Welchlin
Mise en répétition : Claude Agrafeil
Pièce pour 17 danseurs.
Durée : 35 minutes.
Gil Harush rend hommage à la célèbre Sérénade pour cordes en ut majeur (1880) de Tchaïkovski.
« Gil Harush a transmué la Sérénade en œuvre au noir, plutôt sombre, où les cordes de l’orchestre deviennent celles qui pendent des cintres et s’accrochent aux costumes d’un noir de jais. En ligne de mire, les amours à venir ou déjà perdues, qui donnent lieu à des solos, des duos et beaucoup d’ensembles, dans une chorégraphie qui cultive l’unisson avec talent. Torsions et sauts, alignements hypnotiques, célèbrent l’acuité technique et l’engagement des dix-sept danseurs dans cette sorte de performance néo-classique parfaitement maîtrisée. »
Danser Canal Historique
« Gil Harush avait depuis longtemps l’envie de réinterpréter le ballet Sérénade de Balanchine. Sa version est une pièce pour dix-sept danseurs à l’esthétique gothique, composée de grands mouvements d’ensemble qui servent d’écrins à des duos. Dans cette métaphore de la société, le chorégraphe franco-israélien excelle avec cette chorégraphie pleine de puissance et d’énergie, marquée par des gestes vifs du haut du corps et des bras. »
Artistik Rezo
SÉRÉNADES BRETT FUKUDA / GILHARUSH / BRUNO BOUCHÉ
MUSE PARADOX
> BRETT FUKUDA
ACTE
1
ACTE
2
SÉRÉNADE
> GIL HARUSH
SÉRÉNADES BRETT FUKUDA / GILHARUSH / BRUNO BOUCHÉ